Le 7 Avril 2016
Après 2 mois de travail à Aurora Resort, il est temps pour nous de boucler nos valises et d'explorer de nouveaux horizons. Nous décidons de passer la journée à visiter le parc national du Kakadu.
Nous commençons la journée par la découverte des « Wetlands » à Mamukala. C'est le bayou australien, inondé pendant la saison des pluies. Il accueille plus de 100 espèces d’oiseaux différentes. Nous avons pu y apercevoir un Jacana à crête (aussi appelé Jésus car il donne l’impression de marcher sur l’eau) avec ses petits.
Nous nous dirigeons ensuite vers Ubirr le site d’art rupestre. Un peu à l’image de nos grottes de Lascau, Ubirr abrite des peintures aborigènes qui pour certaines ont plus de 20 000ans, même s’il est plutôt difficile de les dater. Sur le site, deux techniques de peinture différentes sont présentes : la peinture décorative très détaillée et la peinture dite rayon x qui montre l’intérieur des animaux et permet d’enseigner l’anatomie. Elles sont pour la plupart réalisée avec un mélange d’ocre et de sang animal, mais certaines utilisent aussi de la cendre ou des colorants végétaux. Les peintures étaient pour les aborigènes un moyen d’éduquer leurs enfants. Chaque site correspond à un niveau de connaissance et seul deux sont accessibles au public. Le site d’Ubirr correspondrait donc à la maternelle. Les peintures représentent des animaux et des histoires avec des morales telles que il ne faut pas voler la nourriture (les aborigènes sont très généreux et partagent tous leurs repas, cependant ils punissent gravement le vol), il faut respecter les esprits (déranger les esprits peut conduire à des maladies graves), il ne faut pas faire justice soit même.
Le rainbow serpent : le serpent arc en ciel est représenté à Ubirr. C’est la divinité créatrice de l’Univers. Selon eux, elle est toujours présente endormie mais peut se réveiller si la Terre est en danger. Les aborigènes ne pensent pas qu’ils descendent d’une espèce comme nous pouvons penser que nous descendons du singe. Ils croient qu’ils sont arrivés sur Terre en même temps que les plantes, les animaux, l’eau, la terre… et que leur mission est donc de protéger cette Terre.
Nous finissions la journée par une petite balade en bateau sur l’East Alligator River avec un guide aborigène qui nous en apprend plus sur leurs coutumes et traditions.
Après 2 mois de travail à Aurora Resort, il est temps pour nous de boucler nos valises et d'explorer de nouveaux horizons. Nous décidons de passer la journée à visiter le parc national du Kakadu.
Nous commençons la journée par la découverte des « Wetlands » à Mamukala. C'est le bayou australien, inondé pendant la saison des pluies. Il accueille plus de 100 espèces d’oiseaux différentes. Nous avons pu y apercevoir un Jacana à crête (aussi appelé Jésus car il donne l’impression de marcher sur l’eau) avec ses petits.
Nous nous dirigeons ensuite vers Ubirr le site d’art rupestre. Un peu à l’image de nos grottes de Lascau, Ubirr abrite des peintures aborigènes qui pour certaines ont plus de 20 000ans, même s’il est plutôt difficile de les dater. Sur le site, deux techniques de peinture différentes sont présentes : la peinture décorative très détaillée et la peinture dite rayon x qui montre l’intérieur des animaux et permet d’enseigner l’anatomie. Elles sont pour la plupart réalisée avec un mélange d’ocre et de sang animal, mais certaines utilisent aussi de la cendre ou des colorants végétaux. Les peintures étaient pour les aborigènes un moyen d’éduquer leurs enfants. Chaque site correspond à un niveau de connaissance et seul deux sont accessibles au public. Le site d’Ubirr correspondrait donc à la maternelle. Les peintures représentent des animaux et des histoires avec des morales telles que il ne faut pas voler la nourriture (les aborigènes sont très généreux et partagent tous leurs repas, cependant ils punissent gravement le vol), il faut respecter les esprits (déranger les esprits peut conduire à des maladies graves), il ne faut pas faire justice soit même.
Le rainbow serpent : le serpent arc en ciel est représenté à Ubirr. C’est la divinité créatrice de l’Univers. Selon eux, elle est toujours présente endormie mais peut se réveiller si la Terre est en danger. Les aborigènes ne pensent pas qu’ils descendent d’une espèce comme nous pouvons penser que nous descendons du singe. Ils croient qu’ils sont arrivés sur Terre en même temps que les plantes, les animaux, l’eau, la terre… et que leur mission est donc de protéger cette Terre.
Nous finissions la journée par une petite balade en bateau sur l’East Alligator River avec un guide aborigène qui nous en apprend plus sur leurs coutumes et traditions.
Le 14 Mars 2016
Cela fait un mois que nous avons posé nos valises dans le Top End (le bout du bout) de l’Australie, à 3h de Darwin. Nous sommes employés dans un resort au milieu du parc national du Kakadu. Le complexe est très sympa, les chambres sont dispersées en petits lots dans un grand parc autour de la piscine. Comme toujours, Pierre-Edouard est en cuisine et Alexie en réception. L’ambiance de travail est correcte, malgré quelques hauts et bas avec certains supérieurs.
Nous sommes sur une terre (comme souvent en Australie) chargée d’histoire qui était autrefois peuplée d’aborigènes : le clan des Bininj et le clan des Mungguy.
Le climat tropical nous a beaucoup surpris. Les australiens attribuent 2 saisons à cette partie du pays : la saison sèche et la saison humide ; mais selon la tradition, il y en aurait 6 : la mousson, la saison des orages, la saison fraîche mais humide, la saison froide, la saison sèche chaude et la saison des orages de pré -mousson. Nous sommes actuellement en saison humide ou mousson : le climat est lourd (40°C en moyenne), très moite et les orages sont réguliers et violents (le dernier a touché le resort directement et a fait sauter toutes les lignes téléphoniques). Le paysage est très vert et la végétation tropicale abondante (le passe temps de Pierre-Edouard est d’aller ramasser des noix de coco…). La faune n’est pas très accueillante : crocodiles, requins et raies dans toutes les rivières (baignade fortement déconseillée…), serpents, araignées et bien sûr moustiques… Promis, on survit !
L’une des attractions principale du parc sont les peintures aborigènes qui datent de plus de 20 000 ans. La peinture était pour eux un moyen d’entrer en contact avec leurs divinités créatrices de la Terre. Nous espérons pouvoir les découvrir bientôt. Le parc est aussi fréquenté pour ses cascades, ses randonnées en forêt mais surtout la pêche au barramundi (poisson très recherché qui peut dépasser 1m d’envergure). Le resort organise d’ailleurs la plus grosse compétition de pêche au barramundi du parc d’ici quelques semaines. L’hôtel étant complet, ça promet de l’action !
La connexion internet étant très limitée, on essayera de mettre des photos prochainement.
Cela fait un mois que nous avons posé nos valises dans le Top End (le bout du bout) de l’Australie, à 3h de Darwin. Nous sommes employés dans un resort au milieu du parc national du Kakadu. Le complexe est très sympa, les chambres sont dispersées en petits lots dans un grand parc autour de la piscine. Comme toujours, Pierre-Edouard est en cuisine et Alexie en réception. L’ambiance de travail est correcte, malgré quelques hauts et bas avec certains supérieurs.
Nous sommes sur une terre (comme souvent en Australie) chargée d’histoire qui était autrefois peuplée d’aborigènes : le clan des Bininj et le clan des Mungguy.
Le climat tropical nous a beaucoup surpris. Les australiens attribuent 2 saisons à cette partie du pays : la saison sèche et la saison humide ; mais selon la tradition, il y en aurait 6 : la mousson, la saison des orages, la saison fraîche mais humide, la saison froide, la saison sèche chaude et la saison des orages de pré -mousson. Nous sommes actuellement en saison humide ou mousson : le climat est lourd (40°C en moyenne), très moite et les orages sont réguliers et violents (le dernier a touché le resort directement et a fait sauter toutes les lignes téléphoniques). Le paysage est très vert et la végétation tropicale abondante (le passe temps de Pierre-Edouard est d’aller ramasser des noix de coco…). La faune n’est pas très accueillante : crocodiles, requins et raies dans toutes les rivières (baignade fortement déconseillée…), serpents, araignées et bien sûr moustiques… Promis, on survit !
L’une des attractions principale du parc sont les peintures aborigènes qui datent de plus de 20 000 ans. La peinture était pour eux un moyen d’entrer en contact avec leurs divinités créatrices de la Terre. Nous espérons pouvoir les découvrir bientôt. Le parc est aussi fréquenté pour ses cascades, ses randonnées en forêt mais surtout la pêche au barramundi (poisson très recherché qui peut dépasser 1m d’envergure). Le resort organise d’ailleurs la plus grosse compétition de pêche au barramundi du parc d’ici quelques semaines. L’hôtel étant complet, ça promet de l’action !
La connexion internet étant très limitée, on essayera de mettre des photos prochainement.
Le 8 Avril 2016
Aujourd'hui nous passons la journée dans le parc national du Litchfield à 1h30 de Darwin. A l’entrée du parc national, nous avons été impressionné par les termitières dites cathédrales. Certaines font plus de 6m de hauteur et datent de plus de 60 ans. Elles possèdent des cheminées avec des ouvertures qu’elles obstruent ou agrandissent, qui permettent de ventiler et de conserver une température idéale de 27°C à l’intérieur. Ce sont des prouesses architecturales : cela correspondrait à échelle humaine à un building de 180 étages édifié par des ouvriers mesurant 2cm…
Nous avons ensuite visiter un champs de termitières magnétiques. Les premiers colons en les découvrant se crurent dans un cimetière. En effet, elles sont plates et toutes orientées de la même façon. Les scientifiques se demandent encore comment des termites aveugles sont-elles capables de bâtir des termitières parfaitement alignées sur l’axe nord sud. Certains ont même tenté l’expérience de changer les pôles magnétiques et les termites se sont ajustées au nouvel axe. Les deux plus grosses faces de leur termitière sont donc orientées est / ouest ce qui leur permet de capter la chaleur du matin et du soir, et de rester au frais pendant la journée. Les colonies sont très bien organisées (un peu comme les fourmis) : il y a le roi et la reine dont la seule fonction est la reproduction. Il y a ensuite les servantes qui s’occupent des larves et des bébés. Les ouvrières se chargent de bâtir et de consolider la termitière. Il y a enfin les soldats qui défendent la termitière des prédateurs.
Nous sommes ensuite allé voir les Wangi falls : superbe double cascades et nous avons fait une petite ballade en forêt tropicale. Nous avons passé l'après-midi à nous baigner à Florence falls et au Buley Rock Holes.
La journée s'est terminée par une balade en bateau au milieu des crocodiles d’eau salée. Voici quelques faits intéressants que nous avons pu apprendre sur les crocodiles :
Demain, nous reprenons la route. Nous serons de retour à Adélaïde pour quelques jours avant de retourner vers un endroit qui nous est familier : Arkaroola pour y travailler de nouveau.
Aujourd'hui nous passons la journée dans le parc national du Litchfield à 1h30 de Darwin. A l’entrée du parc national, nous avons été impressionné par les termitières dites cathédrales. Certaines font plus de 6m de hauteur et datent de plus de 60 ans. Elles possèdent des cheminées avec des ouvertures qu’elles obstruent ou agrandissent, qui permettent de ventiler et de conserver une température idéale de 27°C à l’intérieur. Ce sont des prouesses architecturales : cela correspondrait à échelle humaine à un building de 180 étages édifié par des ouvriers mesurant 2cm…
Nous avons ensuite visiter un champs de termitières magnétiques. Les premiers colons en les découvrant se crurent dans un cimetière. En effet, elles sont plates et toutes orientées de la même façon. Les scientifiques se demandent encore comment des termites aveugles sont-elles capables de bâtir des termitières parfaitement alignées sur l’axe nord sud. Certains ont même tenté l’expérience de changer les pôles magnétiques et les termites se sont ajustées au nouvel axe. Les deux plus grosses faces de leur termitière sont donc orientées est / ouest ce qui leur permet de capter la chaleur du matin et du soir, et de rester au frais pendant la journée. Les colonies sont très bien organisées (un peu comme les fourmis) : il y a le roi et la reine dont la seule fonction est la reproduction. Il y a ensuite les servantes qui s’occupent des larves et des bébés. Les ouvrières se chargent de bâtir et de consolider la termitière. Il y a enfin les soldats qui défendent la termitière des prédateurs.
Nous sommes ensuite allé voir les Wangi falls : superbe double cascades et nous avons fait une petite ballade en forêt tropicale. Nous avons passé l'après-midi à nous baigner à Florence falls et au Buley Rock Holes.
La journée s'est terminée par une balade en bateau au milieu des crocodiles d’eau salée. Voici quelques faits intéressants que nous avons pu apprendre sur les crocodiles :
- Ils peuvent atteindre 5 m d’envergure et peser 900kg. Ils ont la puissance de sortir entièrement leur corps de l’eau lorsqu’ils sautent.
- L’alpha mâle est le crocodile dominant, son territoire fait 5km et tous les autres crocodiles doivent se soumettre. Après la période des pluies, il assoit sa domination en attaquant les jeunes mâles.
- Ils peuvent rester plus d’un an et demi sans manger
- Ils sont opportunistes et ne planifient pas d’attaques organisées vers une proie. : leur proie varie du poisson, au kangourou, chien, chat, buffle qui tremperait le museau dans l’eau.
- Ils n’ont pas de mémoire et fonctionne par association d’évènements.
- Ils possèdent 11 sens.
- Lorsque quelque chose touche l’eau, ils ont la faculté de savoir le poids et la taille de l’objet. Ils savent précisément l’endroit où il se trouve et peuvent l’entendre à 4km de distance pour les plus gros.
- Ils peuvent nager jusqu’à 20km/h en surface et 50km/h sous l’eau.
- Le taux de mortalité face à une attaque de crocodile est de 99%.
Demain, nous reprenons la route. Nous serons de retour à Adélaïde pour quelques jours avant de retourner vers un endroit qui nous est familier : Arkaroola pour y travailler de nouveau.